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Bien commun et service public

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Et si l'on retirait la mission de service public à la SNCM ? A la Sécurité Sociale ? Au ministère de l'éducation nationale ? Au nom de quoi en effet telle ou telle entreprise se l'approprierait sans passer par le tri de l'appel d'offres ?

Ainsi les salariés, les citoyens, les habitants de ce pays nommé La France auraient le choix. Alors que le service public actuel (qu'il soit non marchand ou marchand) a de plus en plus toutes les peines du monde à satisfaire le Bien commun, précisément à cause de ce non choix, du monopole qui empêche les innovations et donne l'impression que la Collectivité a toujours les moyens, sans comprendre que la ponction fiscale excessive empêche la prospérité et donc la solidarité.

Pourquoi une telle perspective, celle de l'appel d'offres généralisé, n'est-elle même pas soumise à la discussion? Parce que l'on préfère semer le mensonge et la peur pour préserver des appropriations illégitimes. On ne voit en effet guère pourquoi la mission de service public devrait être uniquement définie par les syndicats et les partis alors qu'elle concerne la Nation toute entière...

Or, des solutions existent (avec des périodes de transition) permettant de rendre compatible un service public efficace et des entreprises privées ou en voie de l'être qui en auraient non seulement la charge mais dont les bénéfices permettraient d'alimenter des fonds de réserve pour les maladies lourdes, les assurances, (défalquées en partie de l'impôt), et de péréquation pour les bourses d'innovation, le soutien aux élèves méritants, les retraites par capitalisation afin de compenser les oscillations, le suivi des salariés lorsqu'ils se forment ou ont plusieurs emplois...

Rebondissons sur ce dernier point : le fait d'avoir plusieurs employeurs ne doit pas être pensé, en soi, comme un mal, car il peut être vécu comme s'il s'agissait de plusieurs commandes, et cela peut enrichir l'expérience puisque l'on fréquente des milieux divers et que certains aspects de la personnalité y sont sollicités.

On le voit, des perspectives existent si l'on arrive à échapper à ce discours sur le développement humain qui n'arrive pas à admettre que c'est dans la liberté de penser, d'entreprendre, de partager, que se trouve le secret de la prospérité et non pas dans l'économie bureaucratisée et bénéficiant, en fait, à ceux qui ont intérêt à la perpétuer.

Tout les discours tiersmondistes, communistes, nationalistes, étatistes, ont failli (on le voit avec l'afflux d'africains aux frontières hispano-marocaines) parce qu'ils pensent encore que ces cas particuliers que sont l'affairisme, l'excès de puissance, le rapport de force, sont l'essence du marché alors qu'ils n'en sont que la limite.

Il ne sert donc à rien d'agiter des chiffres sur l'illetrisme, la santé, la misère, s'il n'est pas posé, au préalable, que la cause première de leur réalité réside dans un manque de liberté de penser, d'entreprendre, de partager non seulement la solidarité mais aussi la responsabilité.

Le rôle du Bien commun réside précisément dans le fait de permettre le développement de cette liberté dans le sens affiné du terme, et non pas en vue de lui mettre des bâtons dans les roues au nom de conceptions qui ont toutes faillies en donnant l'impression de résoudre, une fois pour toutes, le conflit inter-humain, les problèmes d'ajustement, de justice, et de veille, alors que ce sont des questions permanentes qui exigent sans cesses des solutions nouvelles. Tout en s'enrichissant du suc des réponses passées ayant montré leur efficacité.

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Voir également :

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La SNCM, l'islam selon Chebel, Kate Moss, bref, l'hypocrisie

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Sous le temps des malentendus, le sortilège s’efface (voir à "Préface")

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